À l’invitation de Pierre Thivat (87 ans) de Montpensier, la fin d’après-midi du 27 décembre 2019 fut consacrée à un entretien avec Olivier Paradiset Michel Debatisse autour de ses souvenirs des années 40 et 50 : souvenirs d’école primaire d’Aigueperse où ses parents et ses six frères et soeurs habitaient, souvenirs du passage des Allemands pendant la guerre, etc.
Ce fut aussi l’occasion de ressortir de vieilles photos et d’essayer (sans toujours réussir) de découvrir ceux qui étaient présents sur ces images. Olivier était heureux de revoir avec Pierre Thivat nombre de ces personnes.
C’est ainsi qu’ils s’attardèrent sur cette photo des pompiers de Montpensier pour laquelle la date hélas manquait, mais où étaient présents MMme Arthur Louvat au sujet desquels la revue Sparsae avait publié un article de souvenirs des étés 41 à 44 par leur petit fils (Sparsae n°64). Ils habitaient sur la place entre l’église et la cabane des pompiers,
Parmi les informations recueillies lors de cette visite, une liste établie de mémoire par Pierre Thivat des cultivateurs aiguepersois au sortir de la guerre ainsi qu’un plan de la Grande rue d’Aigueperse où il aligna les noms des commerçants en activité vers 1950.
Olivier Paradis avait pris avec lui quelques photos de ces mêmes époques parmi lesquelles celles d’un concours de labours d’Aigueperse en 1949 qui seront l’objet d’une rubrique « Souvenirs, souvenirs… » d’un prochain Sparsae.
L’Association culturelle conserve ces témoignages.
Toutes ces informations seront archivées à l’Association culturelle.
Les années s’écoulant, les témoins des années de guerre et même des années 40 se font hélas de plus en plus rares. L’Association culturelle est heureuse de recueillir les témoignages d’Aiguepersois sur les années 40, 50 et 60 ainsi que des documents de ces époques illustrant la vie sociale, économique et politique d’Aigueperse et des communes environnantes.
Le premier contact pour fixer une rencontre peut aisément être pris avec des membres de l’ACAE lors d’une des permanences de l’Association.
La soi-disant « petite histoire », comme la « grande histoire », fait partie du patrimoine à conserver précieusement avant qu’elle ne tombe dans l’oubli. L’ACAE s’y emploie dans la mesure de ses moyens et des témoignages qu’elle reçoit.