Sous la conduite de M. le maire de Chaptuzat et du président de l’ACAE, une équipe de l’Association culturelle est intervenue pour dégager et reconnaître un affleurement de pierres maçonnées qui posait la question de leur utilité en ce lieu.
L’approvisionnement en eau du château d’Effiat
La joie fut grande de retrouver sur plus de 2 mètres, un tronçon d’aqueduc, à la construction particulièrement soignée. Il s’agit très vraisemblablement du canal souterrain aménagé par la volonté du marquis d’Effiat, entre 1628 et 1631, afin de capter et d’emmener de l’eau jusqu’aux château et village d’Effiat, à partir de « fontaines » situées sur les actuelles communes de Chaptuzat et de Montpensier.
Cette découverte va permettre de travailler à l’identification de ce remarquable ouvrage du XVIIème siècle qui traverse les collines au nord d’Aigueperse. Un tracé avec peu de pente, sur près de 6 km.
L’aqueduc apparaît dans la paroi de l’un des anciens chemins, dénommés « crozes » (chemins creux) qui descendent de la Serre, ce plateau calcaire entre Chaptuzat et Vensat, où se trouvaient autrefois les carrières d’extraction de la pierre de Chaptuzat. L’aménagement par les carriers de ce chemin creux à forte pente en glissière à blocs de pierre, durant les XVIIIème et surtout XIXème siècles, ont mis au jour le passage de l’aqueduc.
Un refuge pour les carriers de Chaptuzat
Au même endroit, mais sur le côté opposé, une cavité aménagée dans le talus se révèle être un refuge où les ouvriers qui travaillaient à faire descendre vers le village des blocs de pierre de plusieurs tonnes, pouvaient se protéger si, en ayant perdu son contrôle, un énorme bloc dévalait dangereusement la glissière.
Lieu de promenade et de passage d’un sentier de randonnée, ces découvertes sont évocatrices de l’Histoire de Chaptuzat, village de la pierre et de l’eau, à l’exemple d’un autre village bien connu du Puy-de-Dôme, réputé pour les mêmes sujets mais dont la pierre, plus facile à travailler, vint le concurrencer.
Sous la conduite de M. le maire de Chaptuzat et du président de l’ACAE, une équipe de l’Association culturelle est intervenue pour dégager et reconnaître un affleurement de pierres maçonnées qui posait la question de leur utilité en ce lieu.
Cette découverte va permettre de travailler à l’identification de ce remarquable ouvrage du XVIIème siècle qui traverse les collines au nord d’Aigueperse. Un tracé avec peu de pente, sur près de 6 km.
Un refuge pour les carriers de Chaptuzat