Le numéro de printemps 2020 de Sparsae, la revue de l’Association culturelle d’Aigueperse et ses environs (ACAE), vient de paraître avec deux mois de retard hélas… confinement oblige… Pourtant, comme nous l’avions annoncé sur notre site, la mise sous enveloppes s’était bien déroulée début mars.
SACRÉ VIRUS !
Nous avons enfin pu sortir de nos tanières et saisir cette opportunité pour déposer nos envois au centre de tri postal qui nous est imposé par l’administration : Lempdes.
SACRÉE ADMINISTRATION DES POSTES !
Ce 85ème numéro est dès maintenant mis en vente dans les librairies et stands de Presse de la région.
Les adhérents (et eux seuls) trouveront également dans leur courrier le bulletin d’information Sparsae-Infos. Hélas, hélas, hélas… depuis son impression, le calendrier des activités qui y était annoncé a été chamboulé ! En fait, tout a été annulé jusqu’à début juillet.
AU SOMMAIRE
Que trouvera-t-on au sommaire de ce Sparsae de printemps ?
Fruit d’une recherche de plusieurs années, Éric Thibaud fait revivre une famille d’aubergistes et voituriers aiguepersois qui, à la fin de l’Ancien Régime, marqua pendant près d’un siècle le transport des voyageurs et des marchandises sur le chemin Paris-Clermont. Grâce à leurs implantations de relais, les Tapon développèrent avant l’heure une véritable entreprise à succursales multiples sur cette importante route. Les concernant, l’auteur a retrouvé des transports remarquables tels que du vin de Frontignan commandé par
Thomas Jefferson, futur 3ème président des États-Unis, ou, sur instructions du louvetier du roi de France, des pièges destinés à capturer la fameusebête du Gévaudan.
Dans les pages de ce 85ème numéro de la revue, un autre retour en arrière : celui sur l’ancienne paroisse de Denone, aujourd’hui commune d’Effiat, entrepris par Jacques Corrocher. Ilen a retrouvé les traces dont celles de son église et de son presbytère. Par ailleurs, dans un second article, notre historien vichyssois, fréquent contributeur dans notre revue et très lié à Aigueperse, propose un inventaire des lieux français et même italiens, dont le nom vient des mêmes « eaux éparses » que celles de notre Aigueperse de Limagne.
Au sommaire également, on découvre la construction d’usines à Mons, le long du Buron. Pour cela, en ce milieu du XIXe siècle, on fit appel à des ingénieurs anglais. Anne-Marie Martre et Bernard Périssel rappellent leur rôle dans l’installation, sur commande de la princesse Adélaïde d’Orléans, d’un moulin à blé faisant appel aux techniques industrielles les plus modernes de l’époque.
Dans leur série sur les artisans et commerçants d’autrefois, Michèle Cavatzet Danielle Crochet retracent l’activité d’une famille de couvreurs aiguepersois, les Coutière, installés en haut de ville d’Aigueperse.
Enfin, Daniel Groisne et Nadine Moulin nous proposent leurs lumières sur une mystérieuse jeune femme accompagnée d’une servante, venue frapper un soir de 1801 à la porte du docteur Lagout, médecin à Aigueperse, près de l’église Notre-Dame.